Le Martinisme a toujours voulu privilégier la voie interne, comme Louis-Claude de Saint-Martin l’enseigne lui-même, « L’Interne qui apprend tout et préserve de tout » car, dit-il, « c’est en entrant dans le cœur du Divin que l’on fait dans le même temps entrer le Divin dans son cœur ». C’est Papus qui a donné au Martinisme le nom de « voie cardiaque », parce qu’elle concerne avant tout une évolution de ce qui se tient dans le cœur de l’homme, considéré symboliquement comme son centre par la Tradition.
Ce centre porte différents noms, selon les traditions qui s’y réfèrent et selon la manière dont on l’envisage. En résumé, le cœur est considéré comme un creuset alchimique, dans lequel le Martinisme opère son Grand Œuvre. C’est la pierre « vivante » sur laquelle nous devons élever notre temple intérieur.
Avec : Philippe Deschamp – Présenté par Évelyne Bitumba
Réalisation : Véronique Fratila – Durée : 18:32 min
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