Par Christian Rebisse ♦
Il y a cent ans, quelques jours après la mort de Papus, un magazine parisien publiait ce communiqué :
Nous venons de perdre un mage ; on s’en consolerait si ce mage n’eut été, d’autre part, un excellent homme et un médecin éminent. Ce dédoublement de la personnalité est, sans doute, le miracle le plus authentique qu’ait accompli le Dr Encausse alias Papus. (La Vie Parisienne, octobre 1916)
Gérard Encausse, dit Papus, est né le 13 juillet 1865, en Espagne, à La Corogne, d’un père français et d’une mère espagnole. Après avoir passé sa jeunesse à Paris, il étudia la médecine. Dès le milieu des années 1880, et avant même d’avoir terminé cette formation, il se passionna pour l’ésotérisme. Il devait cet intérêt à la découverte des œuvres de Louis Lucas, chimiste, alchimiste et hermétiste. Passionné par l’occultisme, il étudia les livres d’Éliphas Lévi. Il entra bientôt en contact avec le dirigeant de la revue théosophique Le Lotus Rouge, Félix Gaboriau, et fit la connaissance d’Albert Faucheux (Barlet), un occultiste érudit. Dès 1887, Papus adhéra à la Société Théosophique, fondée quelques années auparavant par Madame Blavatsky et le Colonel Olcott.
L’initiation martiniste
On admet généralement que Papus et Augustin Chaboseau furent initiés au Martinisme par des filiations différentes. Celle de Papus venait d’Henri Delaage, tandis que celle d’Augustin Chaboseau passait par Amélie de Boisse-Mortemart. Papus indiquait en effet avoir été initié par Henri Delaage (1825-1882), alors qu’il n’était qu’un jeune homme de dix-sept ans. Quelques mois avant sa mort, nous dit Papus :
Delaage voulut donner à un autre la graine qui lui avait été confiée et dont il ne pouvait tirer aucun fruit. Pauvre dépôt, constitué par deux lettres et quelques points, résumé de cette doctrine de l’initiation et de la trinité qui avait illuminé tous les ouvrages de Delaage.
Papus présentait Henri Delaage comme ayant été initié par Jean-Antoine Chaptal (1756-1832), son grand-père, lequel aurait été un disciple de Saint-Martin. On ignore si le célèbre chimiste, conseiller d’État, ministre du Consulat et de l’Empire fut réellement en relation avec Louis-Claude de Saint-Martin. On sait cependant qu’il avait été initié dans la franc-maçonnerie vers 1789 à la loge La Parfaite Union, à l’Orient de Montpellier.
Henri Delaage n’a jamais prétendu lui-même avoir été initié par son grand-père. D’ailleurs, au moment de la mort de ce dernier, il n’avait que sept ans. Aussi, la tradition veut qu’entre Henri Delaage et Jean-Antoine Chaptal ait existé un initiateur dont le nom ne nous est pas parvenu. Cependant, il est probable que ce fut son propre père, Clément Marie-Joseph Delaage (1785-1861). En effet, comme le montre la correspondance échangée par ce dernier avec Charles Geilles entre mars et août 1811, il connaissait assez bien la pensée de Louis-Claude de Saint-Martin pour donner à son interlocuteur des conseils de lecture à propos des ouvrages du Philosophe Inconnu.
C’est lors de sa rencontre avec Augustin Chaboseau que Papus va révéler sa qualité d’initié martiniste. En 1888, les deux hommes décident de mettre en commun l’initiation dont ils sont dépositaires et commencent à transmettre cette initiation à quelques amis. Ils posent ainsi les bases de l’Ordre Martiniste. Bien que l’Ordre n’ait encore aucune structure, le nombre d’initiés augmente rapidement.
Papus n’a pas encore terminé ses études et s’apprête à faire son service militaire. Ce n’est que le 7 juillet 1892 qu’il défendra avec succès sa thèse de docteur en médecine sur les analogies histologiques entre les organes. Pourtant, quelle activité ! Il a déjà fondé l’École Hermétique, organisé l’Ordre Martiniste, créé les revues L’Initiation, Le Voile d’Isis, et déjà écrit Le Traité élémentaire de sciences occultes (à 23 ans), et Le Tarot des bohémiens (à 24 ans).
Pour signer ses premiers ouvrages, il adopta le surnom de « Papus ». Ce nom désigne le génie de la médecine, l’un des sept génies de la première heure dans le Nuctaméron, un texte attribué à Apollonius de Tyane.
Rupture avec la Société théosophique
En 1890, Papus rompt avec la Société théosophique, dont il juge les conceptions ésotériques trop orientalistes. Il ne partage pas la position des théosophes qui revendiquent la supériorité absolue de la tradition orientale. Par son attitude, il rejoint la position de plusieurs de ses amis de l’H. B. of L . (Hermetic Brotherwood of Luxor), c’est-à-dire la Fraternité Hermétique de Luxor.
En France, c’est F.-Ch. Barlet (Albert Faucheux, 1838-1921) qui dirigeait cet Ordre, et la plupart des membres fondateurs de l’Ordre Martiniste furent membres de l’H. B. of L.
Papus souhaite restaurer l’ésotérisme occidental en lui donnant un aspect plus scientifique. Il veut remettre en activité un Ordre enraciné dans l’ésotérisme chrétien pour préserver la pérennité de la tradition occidentale. Il fait du Martinisme le creuset de cette transmutation.
Après sa démission de la Société Théosophique, il donne une structure plus fonctionnelle au Martinisme. Avec Augustin Chaboseau, il rassemble quelques amis comme Stanislas de Guaita, Lucien Chamuel, F.-Ch. Barlet, Maurice Barrès, Joséphin Péladan, Victor-Émile Michelet et quelques autres. Ainsi naît l’Ordre Martiniste. Papus est élu Grand Maître en juillet 1891 et grâce à ses talents d’organisateur, l’Ordre prend rapidement un essor considérable. L’Initiation, revue mensuelle, devient son organe officiel, et un peu partout en France, puis en Europe, et dans les monde des loges sont créées.
Les débuts de l’Ordre Martiniste
Pour soutenir son effort de rénovation de l’ésotérisme occidental, Papus fonde l’École supérieure libre des sciences hermétiques, où il donne des cours et des conférences. Il devient également l’un des membres les plus importants de l’Ordre Kabbalistique de la Rose+Croix fondé par ses amis Stanislas de Guaita et Joséphin Péladan. Cette organisation devient alors le cercle intérieur de l’Ordre Martiniste.
En 1908, Papus organise un grand Convent spiritualiste international à Paris, manifestation qui ne réunit pas moins d’une trentaine d’organisations. Dans ses nombreuses alliances, Papus se laisse parfois déborder par la fougue de ses collaborateurs. Ainsi en fut-il avec l’Église Gnostique. On prétend souvent que cette dernière, fondée par Jules Doisnel vers 1889, à la suite d’une expérience spirite, devint « l’Église officielle » des Martinistes. S’il établit des liens avec de nombreuses organisations, comme les Illuminés, les Babistes, le Rite Ecossais, la mystérieuse Fraternitas Thesauri Lucis (F.T.L.) ou Memphis Misraïm, l’Ordre Martiniste n’en garda pas moins son indépendance.
Papus avait parfaitement réussi à donner au Martinisme une structure internationale ; cependant il n’était guère parvenu à le relier au système philosophique qui en constituait la source, celui élaboré jadis par Louis-Claude de Saint-Martin, selon la doctrine de Martinès de Pasqually. La cause de cet échec repose sans doute sur l’héritage trop fragmentaire qui lui fut légué par ses prédécesseurs, le « pauvre dépôt, constitué par deux lettres et quelques points ».
À la lecture des ouvrages de Papus, en particulier celui intitulé Louis-Claude de Saint-Martin, sa vie, sa voie théurgique, son œuvre, ses disciples (Chamuel, 1901), on sent qu’il n’en possède pas toutes les clés. Il confond souvent le Martinisme avec l’occultisme, la kabbale avec l’ésotérisme chrétien spécifique du Martinisme. En 1901, le responsable de l’Ordre Martiniste pour les États-Unis, le docteur Édouard Blitz, lui en fera le reproche dans un Mémoire confidentiel, un rapport dans lequel il souligne avec raison les confusions de Papus.
Le Maître Philippe
En 1894 Papus avait rencontré Philippe Nizier(1849-1905), surnommé Philippe de Lyon, personnage qui le conduisit progressivement à s’éloigner de l’occultisme pour se rapprocher de la mystique. Après Saint-Yves d’Alveydre qui fut son « maître intellectuel », Philippe Nizier fut son « maître spirituel », précise Gérard Encausse. Les deux hommes se rendront plusieurs fois en Russie. Papus entretenait en effet des relations amicales avec la famille impériale.
Il fit trois voyages en Russie : en 1901, 1905 et 1906. Au cours de son séjour d’octobre 1905 à Saint-Pétersbourg, le tsar Nicolas II lui demanda de diriger une expérience dont le but était d’évoquer l’esprit de son père, Alexandre III. Le tsar souhaitait obtenir les conseils de son ancêtre sur la conduite à tenir contre les émeutes qui répandaient alors la terreur à Moscou. Le fantôme du tsar aurait recommandé d’écraser la révolte naissante, sachant qu’elle finirait cependant par entraîner la révolution du peuple russe. Papus aurait affirmé au tsar que cette révolution n’éclaterait pas tant que lui-même serait vivant.
La Guerre 1914 – 1918
La première Guerre mondiale porte un coup fatal au Martinisme. En 1914, chacun s’engage pour défendre sa patrie, et Papus se porte volontaire pour le front. Il est médecin-chef, avec le grade de capitaine. Le médecin militaire s’épuise à la tâche. Devenu diabétique, il contracte aussi la tuberculose et meurt le 25 octobre 1916. On prétend parfois que, quelque temps avant sa mort, Papus aurait confié à Georges Loiselle le soin de dissoudre l’Ordre Martiniste. Il faut dire que ce mouvement commençait à battre de l’aile depuis 1912. Cependant cette information ne s’appuie sur aucun document.
Charles Détré, dit Teder (1855-1918), se présenta comme le successeur de Papus, cependant, Augustin Chaboseau affirma qu’il ne pouvait en être ainsi, car la guerre ayant dispersé le Suprême Conseil de l’Ordre Martiniste, il avait été impossible d’élire un nouveau Grand Maître.
Un Martiniste de la première heure, Jollivet Castelot, dira bientôt : « Avec Papus, le Martinisme est mort » (Essai de Synthèse des Sciences Occultes, 1928). Plusieurs Martinistes tenteront pourtant de prendre la direction de l’Ordre, et il se créa alors divers groupes revendiquant chacun l’héritage de Papus. Ces derniers modifièrent tellement sa nature que beaucoup de Martinistes préféreront ne pas s’associer à de tels projets, choisissant de garder l’indépendance. Les choses changeront en 1931 lorsque les survivants du Suprême Conseil de l’Ordre de 1891 se joindront à Augustin Chaboseau pour réveiller le Martinisme originel sous le nom d’Ordre Martiniste Traditionnel.
Papus a laissé une production littéraire impressionnante, qui lui valut le surnom de « Balzac » de l’occultisme (voir ci-dessous). Par ses talents de vulgarisateur, il contribua à la rénovation de l’ésotérisme occidental, cependant il faut souligner que parmi les cent soixante ouvrages, almanachs, revues et articles dont il est l’auteur, certains manquent parfois de rigueur.
Bibliographie de Papus – Livres et brochures
Pour alléger cette liste, nous n’avons pas ajouté les dates des nombreuses rééditions de ces ouvrages. Notons que certaines éditions modernes ont été parfois augmentées de textes qui ne sont pas de Papus sans que cela soit toujours précisé.
* veut dire publié sous le nom de Gérard Encausse
- Hypothèses, [*] Paris, Coccoz, 1884.
- L’occultisme contemporain, Paris, Carré, 1887.
- Le Sepher Jesirah, Tours, imprimerie Arrault, 1887 (extrait du Lotus).
- Les Disciples de la science occulte : Fabre d’Olivet et Saint- Yves d’Alveydre, Paris, Carré, 1888 (extrait du Lotus).
- Traité élémentaire de science occulte, mettant chacun à même de comprendre et d’expliquer les théories et les symboles employés par les anciens, par les alchimistes, les francs-maçons, etc., Paris, Carré, 1888.
- La Légende d’Hiram, Paris, Carré, 1889 (extrait du Lotus).
- Les Écoles homéopathiques, [*] Paris, 1889.
- Les Doctrines théosophiques, les Sept principes de l’Homme au point de vue scientifique, Paris, Conférence de la » Société Théosophique Hermès « , 1889 (extrait de la Revue théosophique).
- Clef absolue des sciences occultes : le Tarot des bohémiens, le plus ancien livre du monde, Paris, Carré, 1889.
- La Pierre philosophale, preuves irréfutables de son existence, Paris, Carré, 1889.
- La Trousse médicale de diagnostic et d’urgence, feuillet publicitaire, [*] 1889.
- Bibliographie raisonnée de la science occulte, Paris, Librairie du merveilleux, 1890.
- L’Occultisme, Paris, Librairie du magnétisme, 1890.
- Le Spiritisme, Paris, Librairie du magnétisme, 1890.
- La Science secrète, En collaboration avec Barlet, E. Nus, le Dr Ferran, Lejay et S. de Guaïta, Paris, 1890.
- Considérations sur les phénomènes du spiritisme, rapports de l’hypnotisme et du spiritisme, nouvelles règles pratiques pour la formation des médiums, influence du périsprit dans la production des phénomènes spirites, Paris, Librairie des sciences psychologiques, 1890.
- Le Groupe indépendant d’études ésotériques, Paris, Chamuel, 1891.
- Luys et Encausse, Du Transfert à distance à l’aide d’une couronne de fer aimanté, d’états névropathiques variés d’un sujet à l’état de veille sur un sujet à l’état hypnotique, Clermont (Oise), imprimerie Daix frères, 1891 (extrait des Annales de psychiatrie et d’hypnologie, mai 1891).
- Essai de physiologie synthétique, [*] Paris, Carré, 1891. – Réédition, Paris, Durville, 1909.
- L’Affaire de la Société théosophique, Paris, 1891.
- Traité méthodique de science occulte, lettre-préface d’Adolphe Franck, Paris, Carré, 1891.
- Bibliographie méthodique de la science occulte (livres modernes), étude critique des principaux ouvrages, par un groupe d’occultistes, sous la direction de Papus, Paris, Chamuel, 1892
- Bulletin trimestriel de la Librairie du merveilleux).
- La Science des mages et ses applications théoriques et pratiques, petit résumé de l’occultisme entièrement inédit, Paris, Chamuel, 1892.
- Traité synthétique de chiromancie, Paris, Carré, 1892. – Repris dans les Arts divinatoires, Nouvelle édition revue et considérablement augmentée, Paris, Dangles, 1947.
- La Kabbale, tradition secrète de l’Occident, résumé méthodique, précédé d’une lettre d’Adolphe Franck, Paris, Carré, 1892.
- Petit glossaire des principaux termes techniques couramment employés dans les livres et revues traitant d’occultisme, de théosophie, de kabbale, de franc-maçonnerie, de spiritisme, etc., [* avec A. Chaboseau] Paris, Carré, 1892.
- Peut-on envoûter ? Étude historique, anecdotique et critique sur les plus récents travaux concernant l’envoûtement, Paris, Chamuel, 1893.
- De l’expérimentation dans l’étude de l’hypnotisme à propos des prétendues expériences de contrôle de M. Hart, de Londres, [*] Clermont (Oise), imprimerie Daix frères, 1893 (extrait des Annales de psychiatrie et d’hypnologie, fév. 1893).
- Traité élémentaire de magie pratique, Adaptation, réalisation, théorie de la magie,
Paris, Chamuel, 1893. – Seconde édition revue et augmentée, Paris, Chacornac, 1906. - Anarchie, indolence et synarchie, les Lois physiologiques d’organisation sociale et l’ésotérisme, Paris, Chamuel, 1894.
- Anatomie et physiologie de l’orchestre, [* et Délius], Paris, Chamuel, 1894.
- Le Plan astral, l’état de trouble et l’évolution posthume de l’être humain, Paris, Chamuel, 1894.
- L’Anatomie philosophique et ses divisions, précédée d’un essai de classification méthodique des sciences anatomiques, [*] Paris, Chamuel, 1894.
- Annuaire de l’homéopathie, [*] Paris, Chamuel, 1894.
- De l’état des sociétés secrètes à l’époque de la révolution française, Paris, Chamuel, 1894.
- L’Absorption cutanée des médicaments d’après le système de Louis Encausse, inventeur, [Dr *] Paris, Chamuel, 1894. Réédition Paris, Chamuel, 1900.
- La Doctrine d’Eliphas Lévi, Paris, Chamuel, 1894. Repris en préface à Eliphas Lévi, le Livre des splendeurs, Paris.
- La Dosimétrie, Paris, 1895.
- L’Illuminisme en France : Martines de Pasqually, sa vie, ses pratiques magiques, son œuvre, ses disciples, suivis des catéchismes des élus coens, d’après des documents entièrement inédits, Paris, Chamuel, 1895.
- Le Diable et l’occultisme, réponse aux publications « satanistes « , Paris, Chamuel, 1895.
- L’Esotérisme du Pater Noster, Paris, 1895.
- Les Arts divinatoires, Paris, Chamuel, 1895.
- Le Cas de la voyante de la rue de Paradis d’après la tradition et la magie, Paris, Editions de l’Initiation, 1896.
- Lumière invisible, médiumnité et magie, Paris, Éditions de l’Initiation, 1896.
- La maison hantée de Valence en brie, étude critique et historique du phénomène, Paris, Éditions de l’Initiation, 1896.
- Premiers éléments de chiromancie, renfermant, en une série de leçons didactiques, la chirognomonie, la chiromancie physique et astrologique ; ouvrage précédé de la réédition du Traité synthétique de chiromancie, Paris, Chacornac, 1896.
- Les Rayons invisibles et les dernières expériences d’Eusapia devant l’occultisme, Tours, imprimerie Arrault, 1896.
- Catholicisme, satanisme et occultisme, Paris, Chamuel, 1897.
- La Magie et l’hypnose, recueil de faits et d’expériences justifiant et prouvant les enseignements de l’occultisme, Paris, Chamuel, 1897.
- Traitement externe et psychique des maladies nerveuses, aimants et couronnes magnétiques, miroirs, traitement diététique, hypnotisme, suggestion, transferts, Paris, Chamuel, 1897.
- L’Ame humaine avant la naissance et après la mort, constitution de l’homme et de l’univers, clef des évangiles, initiation évangélique d’après Pistis Sophia, Paris, Chamuel, 1898. Réédition Paris, Beaudelot, 1912.
- Du traitement de l’obésité locale, [Dr *] Paris, Chamuel, 1898.
- Considérations sur la thérapeutique de la tuberculose, [Dr *] Paris, Chamuel, 1898.
- Premiers éléments de lecture de la langue sanscrite (caractères devanagari), [Dr *] Paris, Chamuel, 1898. Nouvelle édition, revue et considérablement augmentée, Paris, Dorbon, 1913.
- Mémento des principales découvertes anatomiques [sans nom d’auteur], Paris, Carré, 1898.
- Distinctions et rapprochements entre le spiritisme et l’occultisme, Rapport présenté au Congrès
- Spiritualiste de Londres, Paris, 1898.
- Martinésisme, Willermosisme, Martinisme et Franc-maçonnerie, avec un résumé de l’histoire de la franc-maçonnerie en France, de sa création à nos jours, et une analyse nouvelle de tous les grades de l’écossisme, Paris, Chamuel, 1899.
- La Thérapeutique de la tuberculose, à propos d’une expérience récente, [*] Paris, Chamuel, 1899.
- Congrès international de psychologie, Paris, Editions de l’Initiation, 1900.
- Les Aissaouhas à l’Exposition de 1900, Paris, 1900.
- Un Train en 1950, Paris, 1900.
- Qu’est-ce que l’occultisme ? Étude philosophique et critique, Paris, Chamuel, 1900.
- Comment est constitué l’être humain, [Dr *] Paris, Chamuel, 1900.
- L’Enseignement méthodique de l’occultisme, Paris, Ollendorf, 1901.
- L’Occulte à l’Exposition, Paris, Éditions de l’Initiation, 1901.
- L’Occultisme et le spiritualisme, exposé des doctrines philosophiques et des adaptations de l’occultisme, [*] Paris, Alcan, 1902.
- La Bicyclette grosse routière, [*] Paris, Chacornac, 1902.
- Niet [* et J. Carrère], La Russie aujourd’hui, Paris, Juven, 1902.
- L’Illuminisme en France : Louis-Claude de Saint-Martin, Paris, Chacornac, 1902.
- Conférences ésotériques, Paris, Durville, 1908.
- Compte rendu du Congrès spiritualiste et du Convent maçonnique spiritualiste ; en collaboration avec Phaneg, Bosc, Jounet, Durville, Heibling, Paris, 1908.
- Le Livre de la chance bonne ou mauvaise, Paris, Librairie des publications populaires, 1908.
- Appareils électriques enregistreurs destinés à l’étude des sujets et médiums, Paris, 1909.
- Le Tarot divinatoire, Paris, Librairie hermétique, 1909.
- Exposé complet du symbolisme, des doctrines et des traditions martinistes, Paris, 1910. (prononcé à l’occasion de l’inauguration de la loge martiniste Velléda).
- Pour combattre l’envoûtement, Paris, Durville, 1910.
- Précis de physiologie synthétique, Paris, Durville, 1910. Réédition, Paris, Vallot, 1930.
- Premiers éléments d’astrosophie, Cours professé à l’Ecole des sciences hermétiques, 1er trimestre 1910, Paris, Publications de l’École hermétique, 1910.
- Ce que doit savoir un maître maçon, Paris, Ficher, 1910. Réédition, Anvers, Éditions Lumen, 1929.
- Le Conflit russo-japonais et les nombres magnétiques, Paris, 1912.
- Premiers éléments de lecture de la langue égyptienne, Paris, Dorbon, 1912.
- La Réincarnation, Paris, Dorbon, 1912.
- Rituel de l’Ordre Martiniste, en collaboration avec Teder, Paris, Dorbon aîné, 1913.
- Premiers éléments de lecture de la langue hébraïque, Paris, Dorbon, 1913.
- Premiers éléments de morphologie humaine, Paris, Chacornac, 1913.
- Premiers éléments d’expérimentation psychique, Paris, Éditions de Mystéria, 1913.
- Premiers éléments d’homéopathie pratique, Paris, Éditions de Mystéria, 1913.
- La Fraude et les médiums, Paris, 1913.
- La Lutte contre les épidémies dans l’armée, Rapport officiel aux autorités militaires, Paris, 1914.
- Le Médecin d’ambulance d’infanterie, Rapport officiel au Service de santé, 1914.
- Organisation générale du Service de santé, Rapport officiel au Service de santé, 1914.
- Comment faire un bon mariage, Paris, Éditions de Mystéria, Paris, 1914.
- Et la voix disait, Paris, Dorbon, 1915.
- Ce que deviennent nos morts, Paris, La Sirène, 1918.
- Initiation astrologique, Paris, La Sirène, 1920.
- Le Faust de Gœthe, Paris, Chacornac, 1921.
- La Pensée, son mécanisme et son action, Nice, Éditions du sphinx, 1921.
- A.B.C. illustré d’occultisme, Paris, Dorbon, 1922.
- L’Occultisme, Paris, Durville, s. d. (13 p.)
- Traité méthodique de magie pratique, Paris, Chacornac, 1924. Deuxième édition, Paris, Chacornac, 1937. Troisième édition, Paris, Dangles, 1949.
- La Science des nombres, Paris, Chacornac, 1934.
- Traité élémentaire d’occultisme et d’astrologie, Paris, Dangles, 1936.